Ce fut l’un des événements les plus marquants de la célébration du deux-centième anniversaire de la naissance de Beethoven, l’un des plus médiatisés aussi : l’intégrale de la musique de chambre avec piano de Beethoven, trente-et-une œuvres, en huit concerts. C’était une grande première, un défi jamais relevé !

Eugene with Isaac Stern and Leonard Rose

Stern, Rose et Istomin vers 1970

Avant les quatre cycles complets prévus à l’automne, l’aventure Beethoven du Trio Istomin-Stern-Rose, soigneusement préparée depuis le début de l’année précédente, commença le 9 mai à Minneapolis. Avant la fin du mois de juin, ils avaient déjà effectué une tournée aux Etats-Unis, participé au Festival de Porto Rico, passé deux semaines à Buenos-Aires et fait étape au Brésil. Au mois de juillet, les membres du Trio se consacrèrent à leurs engagements individuels mais ils se retrouvèrent tout de même pour deux Triple Concerto, l’un au Hollywood Bowl, l’autre à Saratoga, la résidence d’été de l’Orchestre de Philadelphie. Ils enregistrèrent aussi le seul trio qui manquait encore à leur intégrale discographique, l’opus 70 n° 1 « Les Esprits ». En août, ils partirent pour Israël et, après un bref détour par Edimbourg, ils commencèrent le marathon des intégrales le 13 septembre à Londres au Queen Elisabeth Hall. Jusqu’au 5 novembre, ils en menèrent trois de front, à Londres, à Paris et en Suisse (répartie entre Zurich, Berne, Bâle et Vevey). A peine rentrés aux USA, ils se lancèrent aussitôt dans une quatrième et dernière intégrale, à Carnegie Hall, entre le 11 novembre et le 12 décembre.

En l’espace de sept mois, Istomin, Stern et Rose ont donné ensemble quelque soixante dix concerts Beethoven, auxquels il faut ajouter les multiples séances d’enregistrement pour le disque, la radio et la télévision (la Télévision Française leur avait demandé de filmer la totalité des trios en studio, et la BBC en capta également plusieurs) et les sollicitations de tous les médias. C’était un effort considérable, mais s’il avait fallu satisfaire toutes les demandes des organisateurs, les 365 jours de l’année Beethoven n’auraient pas suffi. Les Japonais en particulier furent très déçus de ne pas avoir été retenus. Istomin et ses partenaires acceptèrent en compensation une longue tournée pour l’automne de l’année suivante.

L’aventure n’avait pas commencé sous les meilleurs auspices. Istomin était excédé par les tergiversations de Columbia qui lui laissait envisager des enregistrements de concertos et de piano solo, qui ne se concrétisaient ’étaient que rarement confirmés. En 1965, il avait signé un contrat de quatre ans pour deux concertos et quatre disques de piano solo. Seuls les deux concertos (le Deuxième de Brahms en 1965, et le Quatrième de Beethoven en 1968) et un disque de piano seul (la Sonate en ré majeur D. 850 de Schubert) avaient été publiés. Les négociations pour le renouvellement traînaient en longueur. Istomin souhaitait au moins enregistrer le Troisième Concerto de Beethoven, qu’il n’avait jamais gravé, ou le Cinquième, qui n’avait été publié qu’en mono et avait très vite disparu des catalogues.

L'enregistrement des Sonates de Beethoven ne parut qu'en 1986

L’enregistrement des Sonates de Beethoven avec Rose ne parut qu’en 1986

Finalement Columbia refusa, le cantonnant à la musique de chambre, et lui demandant pour l’année Beethoven d’enregistrer, outre l’intégrale des trios, toutes les sonates pour violon et pour violoncelle de Beethoven, plus de dix microsillons au total. C’était une situation décevante sur le plan musical, et dommageable sur le plan de l’image et de la carrière. Istomin décida alors de renoncer à poursuivre l’intégrale des sonates (quatre avaient été déjà enregistrées en juillet et août 1969) et de se limiter aux Trios. Ce fut une grande déception pour Stern, et surtout pour Rose, qui considérait cette intégrale comme un aboutissement de sa carrière et qui se sentit trahi. Stern et Rose comprenaient la colère d’Istomin, mais ils se sentaient l’otage de ce conflit.

Les retrouvailles du Trio au début du mois de mai se déroulèrent donc dans un climat assez lourd. L’euphorie amicale des débuts du Trio était passée. Partager cinq mois de tournées ininterrompues ne s’annonçait pas simple, d’autant que le pari était risqué : huit programmes à préparer, à jouer dans des lieux très exposés, à enregistrer, à filmer…). Il fallait ajouter les tensions liées à l’accumulation des répétitions, des voyages, des concerts, des interviews. « Trois égomaniaques fous furieux réunis pour trois mois », c’est ainsi qu’Istomin décrivait le Trio à la veille de partir pour Israël et pour l’Europe. Il aimait les images fortes, mais il faut reconnaître que le fonctionnement humain de l’ensemble n’était pas simple.

1970-Saturday-Review-Cover

Le Trio fait la une de toute la presse!

Dans un article publié par High Fidelity et intitulé The Intellectual, the Gambler and the Corporate Man (L’intellectuel, le joueur et l’homme d’entreprise) Robert Jacobson esquissait un portrait collectif : « Comme musiciens, comme individus, Istomin, Stern et Rose vivent dans des mondes très différents. Istomin est le pessimiste assumé (et pouvons-nous le dire – parfois grincheux), l’intellectuel, celui qui est en quête de l’impossible au prix de la sueur et du labeur, un homme d’intégrité – et le moteur de cette période hautement concentrée d’activité qu’est le cycle du Trio pour le bicentenaire de Beethoven. Stern, de son côté, est l’optimiste, le showman, l’amoureux du risque, le joueur qui vit dangereusement dans l’inconnu, mais avec confiance. Rose constitue le pivot de ces deux oppositions : stable, professionnel, méticuleux et ponctuel ». Manifestement, Jacobson n’avait pas eu conscience du caractère ombrageux de Rose.

La tâche d’Istomin était sensiblement plus lourde que celle de ses collègues.  C’était à lui qu’avait échu la responsabilité de répartir les trente-et-une œuvres en huit programmes, une tâche ardue, ainsi que Rose l’expliqua dans une interview à Radio Canada : « M. Istomin a fait énormément de recherches pour cela. D’ailleurs, il faut penser qu’il va jouer toutes les œuvres. Moi, je pourrai me contenter d’écouter les dix sonates pour violon. Il en sera de même pour M. Stern avec les cinq sonates et les trois séries de variations pour violoncelle. M. Istomin, lui, jouera tout. Et comme il joue tout, je dois dire que c’est lui qui a fait le plus grand effort pour arranger les programmes, en les soumettant bien sûr à notre approbation. Nous avons donné notre accord et je crois que nous avons maintenant de merveilleux programmes ».

1970 Concert Trio Trapp

Un concert de l’année 1970 avec John Trapp tournant les pages

Istomin devait à la fois travailler pour lui et se tenir à la disposition de ses deux partenaires. Si l’on en croit le journal tenu par John Trapp, qui accompagna le Trio pendant toute l’année 1970, chargé de veiller à la logistique des voyages et de tourner les pages d’Istomin, cette vie était un enfer : « Eugene vient de finir une répétition avec Lennie qui, comme Isaac, est trop exigeant avec lui. Le premier lui demande de répéter sans fin des œuvres qu’il connaît par cœur dans leurs moindres recoins, le second veut réapprendre et parfois même apprendre ses partitions. A eux deux, ils entraînent un nombre insupportable de répétitions des parties de piano. Ce n’est pas surprenant que Eugene soit quelquefois déprimé, pas seulement à cause de cette exploitation mais aussi par ses efforts permanents, de différentes manières, en général de façon très subtile, pour les aider à donner le meilleur d’eux-mêmes. » Trapp n’est jamais à court d’idées ni d’humour pour remédier à cette situation : « Une solution évidente serait que Eugene enregistre les parties de piano, leur donne les bandes, et comme ça ils pourraient travailler à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. »

Pendant ce marathon beethovénien, Istomin fut souvent très tendu, et parfois abattu, à cause du surmenage et de la frustration née de son habituel perfectionnisme. Il était également très inquiet pour la santé de son père. Ses parents l’avaient accompagné en Israël puis à Londres. Après un premier malaise survenu en Israël, le père de Eugene avait dû être hospitalisé en Angleterre et subir une transfusion. A son retour aux Etats-Unis, il fut opéré de ce que l’on croyait être un ulcère à l’estomac. La fatigue et l’inquiétude finirent par avoir raison du dos d’Istomin qui, pendant plusieurs semaines, composa avec la douleur et parvint à n’annuler qu’un concert. Les relations entre les trois musiciens étaient parfois difficiles. Trapp en propose une analyse très pertinente : « Les propositions de Eugene sont généralement très équitables et tiennent toujours compte des autres. Mais la façon dont il les présente ne les rend pas toujours facilement acceptables. Son intransigeance est grande : cela va de l’exactitude horaire à l’éthique musicale. Il ne mâche pas ses mots et, contrairement à Isaac, il a du mal à s’avouer vaincu dans une discussion. Isaac constate que Eugene n’a jamais appris à s’excuser, mais que cette tournée le met sur le bon chemin… »

Stern et Istomin 1En fait, on peut se demander si cette tension n’était pas le climat le plus propice pour se confronter aux exigences beethovéniennes ! Istomin le fit remarquer à Jacobson : “C’est en vérité le conflit qui fait naître la musique, et non l’unanimité ». Et Stern renchérit : « Il faut regarder les choses en face. Sur le plan artistique, si vous n’avez pas un point de vue profondément personnel, c’est comme si vous n’aviez pas de point de vue. » La meilleure preuve en est que cela n’avait aucune conséquence fâcheuse sur leur jeu, même lorsqu’une querelle éclatait pendant le concert ! Trapp raconte ainsi la grande colère d’Istomin après une provocation de Rose, qui avait rompu le protocole prévu pour l’entrée en scène : « Le visage de Eugene était noir d’indignation et il avait l’air deux fois plus gros que sa taille normale. Il refusa de recevoir les applaudissements du public, saluant ses collègues de manière satirique, et disant que c’était là leur dernier concert ». Trapp ajoute : « Ce qui était fascinant, c’est que sa façon de jouer n’en était affectée en rien ». D’ailleurs, Istomin a une remarquable capacité à oublier et à pardonner : “Une fois de plus, les trois ont survécu, un petit miracle finalement pas si rare. Vraiment, les liens d’amour-haine peuvent surmonter de nombreuses ruptures. » Istomin était surtout excédé par Stern, ses retards et son manque de travail : “Souvent il me rend furieux et prêt à me bagarrer, en me piquant au vif ». Cela avait pour conséquence de sublimer Istomin, et de créer des moments de tension musicale exceptionnels. C’était particulièrement sensible dans certaines œuvres comme les Trios opus 70, la Sonate pour violon op. 30 n° 2 et surtout dans la Kreutzer. Trapp constatait que le finale devenait « davantage un duel qu’un duo », à l’image de la rivalité entre Bridgetower et Beethoven lorsque cette sonate fut composée.

15 Trio sur pontBien sûr, il y eut aussi, tout au long de cette année, de nombreux moments heureux à partager. Vues de l’extérieur, ces tournées ressemblaient à une route triomphale. Trapp, dans son journal, ne cesse de se faire l’écho des ovations reçues, mais aussi, en fin musicien, des réussites musicales exceptionnelles qui jalonnèrent les concerts. Au-delà de ce partage intense, il y avait aussi le sentiment de vivre quelque chose d’unique, une aventure que personne n’avait osée jusque-là. C’est en Argentine qu’ils eurent le plus vif sentiment d’être des pionniers. Aucun grand Trio ne s’était jamais produit à Buenos-Aires. Ils commencèrent par remporter un fantastique succès dans l’immense Teatro Colon, à l’acoustique fabuleuse. Istomin dut y dédicacer d’innombrables disques du Concerto de Schumann, publié récemment dans ce pays et sacré « Enregistrement de l’Année ». Puis ils remplirent à plusieurs reprises deux cinémas gigantesques. Leurs concerts y étaient programmés à 22 heures 30 ou à 23 heures, après la dernière projection, et le public continuait de consommer glaces, bonbons et pop-corn jusqu’à l’arrivée des musiciens ! Mais l’enthousiasme du public n’en fut pas moins indescriptible. Isaac réussit même le miracle de transformer un orchestre très médiocre en un ensemble de bon niveau qui se surpassa pour un concert télévisé, avec successivement trois grands concertos de Beethoven : le Troisième pour piano, le Concerto pour violon et le Triple ! Istomin, Stern et Rose traversèrent même un coup d’état, le général Juan Carlos Ongania étant renversé par ses anciens amis de la Junte militaire le 8 juin.

Les grands cycles donnés aux Etats-Unis et en Europe n’ont certes pas eu le même parfum d’innovation, mais ils ont été également très riches en émotions et en événements multiples. Les occasions de rire, surtout avec un peu de recul, n’ont pas manqué : voyages homériques, partitions oubliées, égarées ou mélangées, hôtels déficients (d’inénarrables histoires de robinets qui gouttent…). Il y eut aussi les après-concerts imprévisibles : parfois un sandwich rassis mangé en solitaire, souvent des fêtes pantagruéliques avec des amis surgis de partout, ou des nuits écourtées après d’interminables discussions autour d’une bouteille de whisky. Moins drôles furent les aléas des pianos. A Zurich, cela tourna même à la catastrophe : des touches noires étrangement étroites, un son brillant, dur, rendant toute nuance pianissimo ou même piano impossible. Cela réveilla la vieille querelle de l’ouverture du piano pour la musique de chambre. Istomin eut droit à un assassinat en règle par la critique et par ses collègues, qu’il avait, bien involontairement, couverts. Moins drôles également, les inévitables soucis de santé liés à la fatigue et aux exigences d’une telle tournée : Istomin a longtemps souffert du dos, mais aussi d’une rage de dents, d’un rhume, d’une indigestion, petites maladies qui prennent des proportions considérables lorsqu’il faut être capable de donner presque chaque soir le meilleur de soi-même.

Trio couleur recadréHeureusement, le succès fut partout au rendez-vous. A Londres, on refusa du monde à chaque concert et plusieurs centaines de personnes se déplacèrent tout de même avec l’infime espoir d’un billet revendu. Le Trio battit les records de réservation du Queen Elizabeth Hall. L’enthousiasme du public fut considérable partout. A Paris, Istomin et Stern faillirent être obligés de donner un bis à la fin de la première partie d’un concert où ils avaient joué sublimement la Sonate opus 96. La passion était telle que lorsqu’Isaac annonça sur scène que la Kreutzer était repoussée à un autre concert, le public cria et protesta pendant plus d’une minute. Cela n’empêcha pas ce même public d’applaudir à tout rompre à la fin du concert, après un flamboyant Trio opus 70 n° 2. Les médias se bousculèrent. Les télévisions anglaise et française leur consacrèrent de longs portraits. A Paris, Istomin fut filmé en train de déjeuner chez ses amis Chatellier, la famille qui l’avait accueilli lors de son premier séjour à Paris, en 1948. La critique fut souvent dithyrambique, à l’exception un peu contrariante d’une partie de la presse anglaise. The Times se montra systématiquement négatif, à la fois par réflexe anti-américain et par contrariété devant la chute de deux de ses préjugés bien ancrés : la musique de chambre n’attire pas de public ; trois grands solistes sont incapables de former un trio cohérent. Trapp, qui connaît bien ses compatriotes, est persuadé que certains critiques anglais reprochaient à Istomin, Stern et Rose de se montrer trop sûrs d’eux en conférence de presse. Il imaginait la réaction des journalistes, en leur for intérieur : “Vous êtes bien présomptueux et vous n’êtes sûrement pas aussi bons que vous le prétendez ». Un ou deux critiques étaient particulièrement négatifs à l’égard d’Istomin, en représailles d’un événement survenu en 1956 : un comité anglais, dont ils faisaient partie, avait accordé à Istomin l’insigne honneur d’un Harriet Cohen Award pour le meilleur récital de la saison. C’était un privilège unique pour un pianiste américain. Or, il ne s’était pas déplacé pour recevoir son Prix et il n’avait pas fait preuve d’une reconnaissance à la hauteur de ce qu’ils attendaient.

Beethoven Trios Stern fin 001Le bilan final du grand défi beethovénien n’en fut pas moins extrêmement positif. La publication du coffret de l’intégrale des Trios dans tous les pays du monde fut lui aussi un immense succès et servit de conclusion universelle à l’aventure. Il reçut de nombreuses distinctions discographiques, dont un Grammy Award. Istomin apparut au sommet de ses moyens pianistiques et s’attira, à de nombreuses reprises, les compliments qui comptent le plus, ceux des musiciens et des connaisseurs. Comme toujours, il ne voulut pas céder à la facilité d’une satisfaction béate et refusa de s’extasier sur cette subite passion du public pour la musique de chambre : « Nous sommes juste le Trio à la mode ». Il était sans doute vrai que c’était le Trio lui-même qui avait fait l’événement, mais il n’était pas douteux que grâce à cet événement nombre de gens avaient découvert la musique de chambre. C’était une magnifique satisfaction pour tous les trois, et l’on peut laisser le dernier mot à Stern, ce qu’il aime tant : « L’idée même de ce projet vaut tous les sacrifices d’ego… J’ai été exalté, je me suis senti grandi, ennobli – même si c’est un mot prétentieux, par ces interprétations. Oui, nous avons dû faire des compromis, mais quand vous jouez de la musique comme celle-là, en dernière analyse vous la jouez pour vous-même. J’aurais pu passer six mois plus confortables, gagner plus d’argent et récolter plus de gloire personnelle, mais je ne le souhaitais pas. Le cycle Beethoven, c’était la confirmation d’une foi en la musique, et c’est bien de la réaffirmer de temps en temps. »

Beethoven Trios DVD

Musique

Beethoven, Allegretto WoO 39. Eugene Istomin,  Isaac Stern, Leonard Rose. Concert du 8 octobre 1970.

 

Beethoven, Trio n° 5 en ré majeur op. 70 n° 1. Eugene Istomin,  Isaac Stern, Leonard Rose. Paris, octobre 1970, enregistrement studio TV.

 

Beethoven, Triple Concerto en ut majeur op. 56, premier mouvement. Eugene Istomin,  Isaac Stern, Leonard Rose. Casals festival Orchestra, Pablo Casals. Concert du 31 mai 1970. Un document très émouvant malgré la qualité très moyenne de l’image et du son…

Les concerts et les enregistrements de l’année Beethoven

2 avril : New York, Columbia Studio, Enregistrement des Trios WoO 38 et 39
7 mai : New York, Columbia Studio. Enregistrement des Variations opus 44
9 mai : Minneapolis : Programme non retrouvé.
10 mai : Saint Paul. Sonate pour violoncelle n° 4 ; Sonate pour violon n° 10 opus 96 ; Trio opus 1 n° 1.
11 mai : Princeton. Beethoven, Variations op. 44 ; Trio op. 1 n° 1 ; Brahms, Trio op. 87
12 mai : New Rochelle : Sonate pour violoncelle n° 4 ; Sonate pour violon n° 10 ; Trio opus 1 n° 1
13 mai : New York, Columbia Studio, Enregistrement du Trio opus 1 n° 1
14 mai : Manchester, Capitol Theater. Beethoven, Variations op. 44, Trio op. 1 n° 1 ; Brahms, Trio n° 2.
17 mai : Chicago. Programme non retrouvé.
19 mai : Claremont (Californie) : Beethoven, Sonate pour violoncelle n° 5 ; Sonate pour violon n° 10 ; Brahms, Trio n° 2.
21 mai : Los Angeles. Programme non retrouvé.
23 mai : New York, Metropolitan Museum Beethoven, Variations op. 44, Brahms, Trio n° 2. Beethoven, Trio op. 70 n° 2.
25 mai : Philadelphie. Trio WoO 39. Sonate pour violoncelle n° 5 ; Sonate pour violon n° 10 ; Trio n° 6 opus 70 n° 2
26 mai : New York, Columbia Studio, Enregistrement du Trio op. 70 n° 2 (3 premiers mouvements)
27 mai : New York, Columbia Studio, Enregistrement du dernier mouvement du Trio opus 70 n° 2, et reprise d’un mouvement du Trio op. 1 n° 1
31 mai : Porto Rico, Théâtre de l’Université. Concerto pour piano n° 3, Triple Concerto. Orchestre du Festival Casals, Schneider (Concerto n° 3) et Casals (Triple), dir.
1er juin : Porto Rico, Théâtre de l’Université. Sonate pour violoncelle n° 5 ; Sonate pour violon n° 10 ; Trio op. 70 n° 2
7 juin : Buenos Aires, Teatro Colon. Trio op. 1 n° 3 ; Trio op. 70 n° 1 ; Trio op. 70 n° 2
9 juin, Buenos Aires, Cinéma Coliseo : Trio WoO 39 ; Sonate pour violoncelle n° 2 ; Sonate pour violon n° 10 ; Trio op. 1 n° 1.
11 juin : Buenos Aires, Cinéma Coliseo. Variations op. 44 Sonate pour violoncelle n° 3 ; Sonate pour violon n° 4 ; Trio op. 11
15 et 16 et juin : Buenos Aires, Cinéma Broadway. Concerto pour piano n° 3 ; Concerto pour violon ; Triple Concerto. Orchestre de l’Association Wagner. Pedro Calderon, dir.
18 juin : Buenos Aires. Cinéma Coliseo. Sonate pour violoncelle n° 4 ; Sonate pour violon n° 7 ; Trio « Archiduc ».
Fin juin : concerts au Brésil. Programmes non retrouvés, sauf…
27 juin : Guanabara. Concerto pour violon, Triple Concerto. Orquestra Sinfonica Brasileira. Isaac Karabtchesky, dir.
25 juillet : Los Angeles, Hollywood Bowl. Triple Concerto (+ Chopin, Concerto n° 2). Orchestre Philharmonique de Los Angeles, André Previn, dir.
30 juillet : Saratoga. Concerto pour piano n° 4, Triple Concerto. Orchestre de Philadelphie, Eugene Ormandy, dir.
15 août : Jérusalem, Binyenei Ha’ooma. Sonate pour violoncelle n° 1 ; Sonate pour violon n° 6 ; Trio op. 97 « Archiduc »
17 août : Caesara, Théâtre romain. Trio op. 1 n° 3 ; Sonate pour violon n° 8 ; Variations sur Bei Männern, welche Liebe fühlen » ; Trio op. 70 n° 1
20 août : Caesara, Théâtre romain. Triple Concerto. Alexander Schneider
22 août : Jérusalem. Triple Concerto. Alexander Schneider

Autres dates en Israël : Programmes non retrouvés
Début septembre : Paris, studio des Buttes Chaumont. Enregistrement des 7 Trios pour la Télévision française.

13 septembre : Londres, Queen Elizabeth Hall. Trio opus 70 n° 1 ; Sonate pour violon opus 30 n° 3 ; Sonate pour violoncelle opus 102 n° 2 ; Variations Kakadu opus 121a
15 septembre : Londres, Queen Elizabeth Hall. Sonate pour violon n° 1. Sonate pour violoncelle n° 4. Sonate pour violon n° 7. Trio opus 1 n° 1.
17 septembre : Londres, Queen Elizabeth Hall. Trio WoO 39. Sonate pour violoncelle op. 17 ; Sonate pour violon n° 4 ; Variations sur « Ein Mädchen oder Weibchen » ; Quintette pour piano et vents op. 16
22 septembre : Londres, Queen Elizabeth Hall. Variations sur Judas Macchabée ; Sonates violon n° 2 & 3 ; Trio opus 1 n° 3
24 septembre : Londres, Queen Elizabeth Hall. Concert repoussé en novembre.
28 septembre : Zurich, Tonhalle. Programme non retrouvé
29 septembre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Trio opus 70 n° 1. Sonate pour violon n° 8. Sonate pour violoncelle n° 5. Variations Kakadu.
30 septembre : Paris, studio des Buttes Chaumont. Variations Kakadu op. 121a.
2 octobre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Sonate pour violon n° 1. Sonate pour violoncelle n° 4. Sonate pour violon n° 7. Trio opus 1 n° 1.
4 octobre. Londres, Queen Elizabeth Hall. 6ème concert à Londres ?? pas de programme
6 octobre. Queen Elizabeth Hall. Variations opus 44. Sonate pour violon n° 6. Sonate pour violoncelle n° 1. Trio opus 70 n° 2.
8 octobre. Queen Elizabeth Hall. Trio WoO 39, Variations sur WoO Sonate pour violon n° 10 Trio l’Archiduc.
11 octobre : Zurich, Tonhalle. Programme non retrouvé
12 octobre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Sonate pour violon n° 5. Sonate pour violoncelle n° 3/ Trio opus 1 n° 2.
16 octobre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Trio WoO 38. Sonate pour violoncelle opus 17. Variations op. 66. Sonate pour violon opus 23. Quatuor op. 16 bis avec Bruno Pasquier
19 octobre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Sonate violon 2. Variations Judas macchabée. Sonate violon n° 3. Trio opus 1 n° 3 2+ 10 violon variation sur Bei Männern, welche Liebe fühlen » + opus 1 n° 3
22 octobre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Trio opus 11. Sonate violoncelle n° 1. Trio op. 70 n° 2 (à la place de la Sonate à Kreutzer)
25 octobre Zurich, Tonhalle : Sonate pour violoncelle n° 2 ; Trio op. 11 ; Sonate pour violon n° 9 « A Kreutzer »
26 octobre Bâle, Casino : Sonate pour violoncelle n° 2 ; Trio op. 11 ; Sonate pour violon n° 9 « A Kreutzer »
28 octobre Berne : Sonate pour violoncelle n° 2 ; Trio op. 11 ; Sonate pour violon n° 9 « A Kreutzer »
30 octobre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Variations opus 44. Sonate pour violon n° 6. Sonate pour violoncelle n° 1. Sonate pour violon n° 9 « A Kreutzer »
1er novembre : Bâle, Casino. Programme non retrouvé
2 novembre : Paris, Théâtre des Champs-Elysées. Trio WoO 39, Variations sur WoO Sonate pour violon n° 10 Trio l’Archiduc.
4 novembre : Vevey. Trio WoO 39 ; Trio op. 1 n° 2 ; Sonate pour violon n° 9 « Kreutzer »
5 novembre TV
? novembre remplacement concert de Londres
11 novembre : New York, Carnegie Hall. Variations Kakadu op. 121a ; Sonate pour violon n° 1 ; Sonate pour violoncelle n° 4 ; Trio opus 70 n° 1
14 novembre : New York, Carnegie Hall. Sonate pour violoncelle n° 2 ; Trio op. 11 ; Sonate pour violon n° 9.
18 novembre : New York, Carnegie Hall. Trio WoO 39. Sonate pour violoncelle op. 17 Sonate pour violon n° 4. Variations sur « Ein Mädchen oder Weibchen ». Quintette pour piano et violoncelle op. 16
25 novembre : New York, Carnegie Hall. Sonate pour violon n° 2 ; Variations sur Judas Macchabée ; Sonate pour violon n° 3 ; Trio op. 1 n° 3
28 novembre : New York, Carnegie Hall. Sonate pour violon n° 5 ; Sonate pour violoncelle n° 3 ; Trio op. 1 n° 2.
2 décembre : New York, Carnegie Hall. Variations sur Bei Männern, welche Liebe fühlen » ; Sonates pour violon 8 & 7 ; Trio WoO 38 et op. 1 n° 1.
5 décembre : New York, Carnegie Hall. Variations op. 44 ; Sonate pour violon n° 6 ; Sonate pour violoncelle n° 1 ; Trio op. 70 n° 2
12 décembre : New York, Carnegie Hall. Sonate pour violoncelle n° 5 op. 102 n° 2 ; Sonate pour violon n° 10 op. 96 ; Trio op. 97 “Archiduc”