Dans son autobiographie, My Nine Lives, Leon Fleisher se souvient qu’Istomin était considéré à ses débuts comme la future grande star du piano : « Il se trouvait au Curtis en même temps que Bernstein et que Samuel Barber, mais c’était lui que chacun considérait comme le plus incroyable talent qu’on ait jamais entendu. Bernstein, un jour, dit que s’il s’imaginait jouer du piano, cela aurait sonné comme Eugene. »

Tout au long de sa carrière, une question revenait comme un leitmotiv chez ses intervieweurs : « Comment se fait-il qu’avec votre talent et votre parcours, vous ne soyez pas davantage reconnu et considéré comme l’un des plus grands pianistes de votre temps ? » Ses réponses étaient passionnantes, musicalement et philosophiquement, et on peut les retrouver dans la page bilan de ce chapitre. Mais voici auparavant la présentation des cinq grandes périodes d’une carrière riche de près de cinq mille concerts…

Les débuts : 1943-1950
Les débuts : 1943-1950
Les années 50
Les années 50
Les années 60
Les années 60
1971-1987
1971-1987
1988 – 2000
1988 – 2000
Bilan
Bilan